Deux poèmes

Publié le par Griffe

Je remets ici deux poèmes qui avaient apparemment été appréciés dans d'autres contrées... je prends pas trop de risque pour un début 

This is the end, my friend.

 

Le réveil a été si brutal,
Si peu de mots m'ont fait tellement de mal.
Tu es partie avec un morceau de moi,
Je reste seul à contempler le vide au-delà.

J'avais une certaine idée de l'amitié,
Qui lie un homme et une femme depuis l'adolescence.
Mais en claquant la porte, tu l'as condamnée,
Je veux t'oublier et combler ton absence.

Tu te confiais à moi, je me disais chanceux,
De t'aider dans ta vie, ça me rendait heureux.
Mais tes dernières paroles ont brisé nos accords,
Révélé chez toi des côtés que je ne connaissais pas encore.

Je croyais pouvoir te dire ce que je n'approuvais pas,
La vie que tu me racontais, certains de tes choix.
A l'évidence je me faisais des idées,
L'amitié ne vaut rien plus rien face à la vérité.

Tu m'as déçu, je ne te voyais pas comme ça.
Ton image s'est ternie, je ne te le pardonnerai pas.
Tu es désormais morte pour moi, mon cœur s'est refermé,
Si ta voix résonne encore quelques fois, j'ai fini de t'aimer.


Ecrire

 

Je crois que ma vérité est sur le point d’apparaître
Une peur née en moi et se noie dans mon être.

J’ai toujours adoré partager mes mots
Au lieu de garder mes démons dans un sordide vase clos.

Exposer au monde ceux qui m’habitent
Sous peine de les sentir ronger mon âme encore plus vite.

Je suis effrayé de ne plus pouvoir les coucher
Exprimer mes maux sur une simple feuille de papier.

Laisser couler mes pensées par la pointe de mon stylo
Jouer de moi et de ma vie, que ce soit rires ou sanglots.

Je ne crains pas vraiment que les idées me désertent
Mais que le vide de ma réalité me mène droit à ma perte.

Serais-je inutile si je n’écris plus ?
Sans cet ultime plaisir ma vie vaudrait-elle d’être vécue ?

J’ai peur du pouvoir de la page blanche
De devenir invisible pour les autres et que mon esprit ne flanche.

Je ne possède à ce jour rien qui puisse remplacer mes écrits
Qu’ils disparaissent aussi et je serais fini.

Ma vie ne se résume peut-être pas qu’à ce morceau de papier
Mais par chance encore cette fois je l’ai noirci des deux côtés.

Pour combien de temps encore ?

Publié dans Poésie

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G
Je réitère mes compliments! C'est amplement mérité. Félicitations. Que les fées de l'écriture te protègent...
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G
Bravo! Très jolis poèmes.
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G
<br /> Merci à toi Ô Dame à la robe écarlate ! ^^<br /> <br /> <br />