Ecosystématique de fin de monde, Anthony Boulanger

Publié le par Griffe

Ecosystematique

Cela fait un moment que je n’ai rien posté sur mon blog. Non pas que je ne fasse plus rien, loin de là. Je pense même mettre un article bientôt sur les dernières nouvelles en matière d’écriture… y a du bon et du moins bon cela va sans dire… ^^

Mais là, je vais vous parler du recueil d’Anthony paru aux éditions Voy’el et que j’ai terminé il y a quelques jours.

A la base, je ne suis pas fan inconditionnel de science-fiction. J’ai lu de très bons romans que l’on m’avait conseillés et d’autres, bah qui parlaient tellement de machines, vaisseaux, technologies et saut dans le temps, que je perdais très vite tout intérêt à l’histoire. Cependant, la vision d’Anthony se double ici d’une parure « écologique » si je puis dire, car l’ensemble de ce recueil tourne autour de l’environnement, des causes et des conséquences de sa dégradation par l’homme, qui a une fâcheuse tendance à réfléchir et à corriger ses erreurs après avoir foncé tête baissée. Et comme j’ai eu la chance de croiser Anthony et son épouse à Monthermé puis sur de nombreux forums comme Transition, le Collectif Hydrae et Cocyclics, je n’ai donc pas hésité à commander son recueil. J’avais déjà lus d’autres textes de lui que j’avais vraiment appréciés.

Je ne vais pas vous faire le commentaire de chaque nouvelle car il y en a tout de même 21 ! Que dire… je n’ai pas été déçu. L’auteur a parfaitement réussi à m’intéresser à ce qu’il avait à me raconter. Le message à la base est simple : l’homme détruit tout ce qu’il touche et a un impact sur le reste (Lire « La porte de la bleue » ou « Le délitement de la licorne »). Et que ce soit dans l’espace ou dans un monde de fantasy (« Ragnarok », « Oxyde de Magie »), c’est toujours vrai ! Par le biais de la science ou de la magie, le résultat est le même… désastreux pour notre planète. Et quand l’homme a détruit son aire vitale, il prend son vaisseau et va s’installer chez les voisins… et refait les mêmes erreurs ! (« Reborn ») C’est ça ou s’adapter (« Wasteworld »)... ou mourir (« Les suivants », « Au final tout disparaîtra »).

L’homme est un monstre qui crée des monstres (« (Re)naissance »).

On ressent que les termes employés et les sujets sont maîtrisés (bien que ce n’est pas entièrement ma partie et que je ne saurais remettre en cause tout ce qui est exposé) et que l’auteur se plaît à nous faire peur (« Le règne des glaces »). Car oui, vu comme ça, ça fout la frousse. En résumé, le message passe très bien, et on se rattache à la moindre lumière dans l’obscurité. Efficace. Et si vous ne vous êtes jamais fait attaquer par une bouteille de Canard WC, vous pourrez voir ce que ça fait ^^ (« Dans sa demeure de R’lyeh la morte »).

En fin de compte, j’espère vous avoir donné envie de lire ce recueil très bien écrit et dont les thèmes abordés vous parleront, j’en suis sûr. Pour finir, je dirai une dernière chose : « J’aime beaucoup ce que vous faites, cher ami. »

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